L’ammoniac (NH3) est un polluant gazeux qui se forme notamment lors épandages d’engrais azotés.


Quels effets sur la santé et l'environnement ?
 

L’ammoniac est un gaz incolore et odorant. À de fortes concentrations, notamment dans un espace fermé, il est très irritant pour le système respiratoire, la peau et les yeux et peut entraîner des œdèmes pulmonaires.

L’ammoniac peut également se combiner avec le dioxyde d’azote (NO2) et le dioxyde de soufre (SO2) pour former par réaction chimique des particules de nitrate et de sulfate d’ammonium. Ces particules sont nocives, notamment pour la santé respiratoire et cardiovasculaire.

Pour plus d’informations, voir : Particules fines et Sulfate et nitrate d’ammonium.

 

Quelles sont les sources ?

En Île-de-France, plus des deux tiers des émissions d’ammoniac sont dus aux épandages d’engrais azotés agricoles et aux déjections du bétail. Les autres activités émettrices d’ammoniac dans la région sont les véhicules diesel et essence ainsi que le chauffage au bois. Les émissions d’ammoniac varient fortement d’une saison à l’autre, et sont particulièrement fortes au printemps, durant les périodes d’épandages agricoles. Elles ont peu baissé durant les 15 dernières années.

Pour plus d’informations, voir le dernier inventaire des émissions de polluants de l’air en Île-de-France.

 

Quels niveaux respirés en Île-de-France ?

Il n’existe pas à ce jour de seuil réglementaire pour ce polluant. Sur ces dernières années, les concentrations d’ammoniac mesurées dans l’air ambiant se sont révélées être relativement constantes. Les niveaux sont plus élevés à proximité des axes de circulation qu’à plus d’une centaine de mètres. En effet, bien que la source principale en Île-de-France soit l’usage des engrais sur les terres agricoles, cette dernière est relativement diffuse. A l’inverse, les émissions liées au trafic routier sont extrêmement localisées et denses. 

Les particules secondaires de nitrate et de sulfate d’ammonium générés notamment du fait de la présence d’ammoniac dans l’air représentent environ un tiers des particules fines mesurées dans le cœur de l’agglomération parisienne.

Pour plus d’informations, voir le dernier bilan de la qualité de l’air en Île-de-France.