L'air intérieur concerne différents types d'environnements : l'habitation, le lieu de travail, le moyen de transport (transport en commun, voiture).

La qualité de l'air intérieur dépend de nombreux paramètres et sont explicités dans notre site aux pages suivantes : 

Plusieurs gestes du quotidien peuvent vous aider à améliorer la qualité de l'air intérieur chez vous ou au bureau. 

Plus d'infos également sur le site de l'Observatoire de la Qualité de l'Air Intérieur (OQAI.)

Concernant les moyens de transport à privilégier, du point de vue de la pollution de l’air, les automobilistes sont très exposés à cette dernière, étant situés dans le flux de circulation et les prises d’air étant proches des pots d’échappement. Par comparaison, les piétons et les cyclistes sont moins exposés, surtout s’ils empruntent des voies spécifiquement aménagées pour leurs déplacements (bandes ou pistes cyclables ou couloirs de bus). Les déplacements à l’écart des axes fortement circulés (trajets le long des axes secondaires, passage par des parcs…) devraient autant que possible être privilégiés.


Dans le métro ou le RER, la qualité de l’air est mitigée. Cependant, la pollution de l’air y est de nature différente que dans l’air extérieur : les particules sont présentes en plus grandes quantités, tandis que le dioxyde d’azote (émis par la combustion des moteurs thermiques) est présent en beaucoup plus faibles quantités. Dans un rapport récent, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a indiqué que "Les données disponibles montrent un stress oxydant plus marqué pour les particules des enceintes ferroviaires souterraines et suggèrent une toxicité accrue en termes d’inflammation systémique et pulmonaire."

Cependant, au regard du temps passé dans ces environnements, l’ANSES  a aussi rappelé que "la priorité de santé publique concerne la réduction de la pollution de l’air ambiant dans son ensemble." Dans ce contexte, le recours à des moyens de transport moins polluants que le transport routier, dont le transport ferroviaire, reste à encourager. La pollution de l’air subie par les usagers du transport routier apparaît plus préoccupante pour la santé que la pollution de l’air des enceintes ferroviaires souterraines compte tenu des concentrations élevées au sein du trafic routier pour plusieurs polluants dont la toxicité est avérée, notamment : le nombre de particules fines, le carbone suie, des gaz comme le monoxyde de carbone, le dioxyde d’azote. 

Découvrez le rapport de l’ANSES "Pollution de l’air dans les enceintes ferroviaires souterraines et risques pour la santé des travailleurs."

 

Afin de d’obtenir des éléments de réponse relatifs au port de masque dit "antipollution", nous vous invitons à consulter les publications récentes de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire alimentation, environnement, travail (ANSES) suivantes : 

- L’actualité « Masques dits "antipollution" : des données insuffisantes pour attester d’un bénéfice sanitaire et recommander leur utilisation"  

- L’avis et le rapport d’expertise collective intitulés "Évaluation du bénéfice sanitaire attendu de dispositifs respiratoires dit antipollution "

Vous pouvez également vous rapprocher des organismes compétents sur les effets sanitaires de la pollution, tels que l’Observatoire Régional de la Santé ou l’Agence Régionale de la Santé.

Notre atmosphère se compose à 78% d'azote, à 21% d'oxygène et à 1% de gaz dits rares (argon, néon et hélium, notamment). A ces gaz s'ajoutent d'autres composés (gaz et particules) considérés comme des polluants lorsqu'ils présentent une gêne ou un risque pour la santé et l'environnement.

Rendez-vous sur notre page Polluants de l'air pour savoir plus.