Le panache de pollution produit par l'agglomération parisienne peut s'étendre sur plus de 50 km pour les oxydes d'azote et sur plusieurs centaines de kilomètres pour l'ozone.

Consultez toutes nos cartes de pollution.

L'indice français Atmo, utilisé jusqu'à présent et depuis une vingtaine d'années, caractérise la qualité de l'air ambiant d'une journée pour l'agglomération parisienne. Son échelle varie de 1 à 10, avec 6 qualificatifs et 3 couleurs. Pour compléter cette information, Airparif a participé à la mise en place d'un indice de qualité de l'air européen (projet Citeair). L'échelle s'étend de 0 à plus de 100, avec 5 qualificatifs et 5 couleurs. Ce nouvel indice concerne la pollution ambiante mais également la pollution à proximité du trafic, avec une actualisation toutes les heures. Il permet de comparer la qualité de l'air d'une centaine de villes (voir le site www.airqualitynow.eu). La refonte du site Internet d'Airparif a été l'occasion de valoriser davantage l'indice européen, et de le décliner à l'échelle de l'Île-de-France :

  • La carte régionale quotidienne porte dorénavant ses couleurs.
  • Dès la page d'accueil, vous avez le choix entre l'indice français ou européen pour l'agglomération parisienne.
  • A partir de là, vous pouvez accéder aux informations par département (indice européen du département et carte départementale associée).
  • Enfin, les indices de qualité de l'air par commune s'appuient sur l'indice européen.

Les niveaux de pollution atmosphérique mesurés à Londres et à Paris sont très voisins, les tailles de ces deux agglomérations étant très similaires ainsi que les conditions météorologiques auxquelles elles sont soumises.

Airparif réalise un inventaire des émissions, aussi bien pour les polluants atmosphériques que pour les principaux gaz à effet de serre. Il permet de connaître la répartition géographique des émissions, leur évolution dans le temps, et la responsabilité des différentes sources.

L'inventaire des émissions est un outil précieux pour identifier les sources de polluants sur lesquelles des actions auraient le plus d'efficacité et pour tester des scenarii de réduction prenant en compte ces deux problématiques.

En synthèse, les trois sources majeures de rejets, à la fois pour les polluants atmosphériques et pour les gaz à effet de serre, sont :

  • Le secteur résidentiel et tertiaire, du fait du chauffage.
  • Les transports.
  • Les activités industrielles (industrie, chantiers, énergie et déchets).

Pour le CO2, ces trois secteurs totalisent près de 90 % des émissions.

Consultez la page sur les émissions et de plus amples informations.

Dans le cadre de nos activités, nous diffusons, deux fois par semaine, le bulletin allergo-pollinique de Paris rédigé par le RNSA (Réseaux national de Surveillance Aérobiologique) dont les analyses sont réalisées par le SPSE (Service Parisien de Santé Environnementale).
A ce titre, nous sommes tributaires de leur envoi et n'avons qu'un rôle de relais. 

Pour de plus amples renseignements, nous vous invitons à consulter le site du RNSA.

Pour votre information, le réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) a créé un site d'information médicale sur la végétation en ville, dans le but d'aider les services des espaces verts et les particuliers à gérer leur patrimoine végétal et à limiter le potentiel allergisant des plantations urbaines.