Depuis septembre 2018, différents jeux de données (open data), produites par Airparif, sont disponibles sur les portails : https://www.data.gouv.fr/fr/organizations/airparif-1/ et https://data-airparif-asso.opendata.arcgis.com

Ces jeux de données et métadonnées associées sont mises à disposition via des flux open data afin de faciliter leur appropriation, leur réutilisation par des tiers et notamment pour alimenter des nouveaux services web de manière automatisée.


Les données, sous licence ODbL, représentent :

  • Les quantités de polluants présents dans l’air relevées aux stations de mesure (concentration observées) ou spatialisées sur les territoires (Concentrations cartographiées)
  • Les quantités de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre rejetés dans l’air par les différentes sources de pollutions (Emissions)
  • Les populations et superficie de territoire soumises à des dépassements de valeur réglementaire (Exposition)
  • Les informations agrégées pour qualifier la qualité de l’air observé et prévu (indice de qualité de l’air)
  • Le déclenchement d’alerte épisode de pollution (épisode de pollution)

Les notices d’utilisation des flux sont disponibles sous format pdf et sous postman.


Nous vous rappelons qu’Airparif reste propriétaire de ses données. Pour tout usage commercial, veuillez envoyer une demande d'autorisation dans l'onglet "Nous contacter" du site d'Airparif. Pour toute utilisation de ces données, la source d'Airparif doit être mentionnée. Airparif ne saurait être tenue pour responsable des conséquences résultant d'une mauvaise utilisation et/ou d'une interprétation erronée des données disponibles dans le cadre du système.

Concernant les moyens de transport à privilégier, du point de vue de la pollution de l’air, les automobilistes sont très exposés à cette dernière, étant situés dans le flux de circulation et les prises d’air étant proches des pots d’échappement. Par comparaison, les piétons et les cyclistes sont moins exposés, surtout s’ils empruntent des voies spécifiquement aménagées pour leurs déplacements (bandes ou pistes cyclables ou couloirs de bus). Les déplacements à l’écart des axes fortement circulés (trajets le long des axes secondaires, passage par des parcs…) devraient autant que possible être privilégiés.


Dans le métro ou le RER, la qualité de l’air est mitigée. Cependant, la pollution de l’air y est de nature différente que dans l’air extérieur : les particules sont présentes en plus grandes quantités, tandis que le dioxyde d’azote (émis par la combustion des moteurs thermiques) est présent en beaucoup plus faibles quantités. Dans un rapport récent, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a indiqué que "Les données disponibles montrent un stress oxydant plus marqué pour les particules des enceintes ferroviaires souterraines et suggèrent une toxicité accrue en termes d’inflammation systémique et pulmonaire."

Cependant, au regard du temps passé dans ces environnements, l’ANSES  a aussi rappelé que "la priorité de santé publique concerne la réduction de la pollution de l’air ambiant dans son ensemble." Dans ce contexte, le recours à des moyens de transport moins polluants que le transport routier, dont le transport ferroviaire, reste à encourager. La pollution de l’air subie par les usagers du transport routier apparaît plus préoccupante pour la santé que la pollution de l’air des enceintes ferroviaires souterraines compte tenu des concentrations élevées au sein du trafic routier pour plusieurs polluants dont la toxicité est avérée, notamment : le nombre de particules fines, le carbone suie, des gaz comme le monoxyde de carbone, le dioxyde d’azote. 

Découvrez le rapport de l’ANSES "Pollution de l’air dans les enceintes ferroviaires souterraines et risques pour la santé des travailleurs."