Au sein d’un même secteur géographique, les niveaux les plus élevés sont relevés à proximité immédiate des axes routiers. En effet, le long des routes, les polluants issus du trafic routier s’ajoutent à la pollution urbaine dite « de fond » que l’on respire dans l’ensemble de l’agglomération parisienne.
Les niveaux décroissent très vite en s’éloignant de l’axe, en particulier dans les 10 premiers mètres. La distance à l’axe qui se trouve sous l’influence du trafic est variable en fonction des polluants considérés mais elle demeure relativement restreinte (200m max en zone dégagée pour le dioxyde d’azote et de 100 à 150 m pour les particules et le benzène). Cette distance de décroissance dépend également de la topographie de l’axe et de la présence ou non d’aménagements urbains (murs anti-bruit, merlons paysagers, bâtiments…) qui ont un effet écran.
À une distance de 500 mètres par rapport à l’autoroute, l’influence de l’autoroute n’est généralement plus perceptible. Cela est d’autant plus vrai s’il y a des équipements tels que des murs anti-bruit. Il est probable que la concentration soit assez comparable dans les deux configurations.
Il est également bon de savoir que les niveaux de pollutions varient en fonction des étages. A proximité directe d’un axe routier, les niveaux de pollution sont les plus élevés au rez-de-chaussée, et diminuent lorsque l’on monte dans les étages. Cependant, la décroissance n'est pas linéaire entre les étages : la différence est importante entre le RDC et 1er étage, puis de moins en moins importante entre 1er et 2ème étage, etc... avec des niveaux qui s'homogénéisent au-delà d'un certain étage.
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Vous trouverez toutes les informations relatives à la qualité de l’air commune par commune dans la page émissions ou dans la page bilans annuels de notre site internet.
Vous trouverez des éléments complémentaires sur l’exposition dans les documents : La pollution près du trafic et Quelle pollution tout au long de la journée.