[25 avril 2025] Airparif propose désormais une prévision quotidienne du risque d’allergie aux pollens chaque commune de l’Île-de-France, grâce à un nouvel outil développé avec les autres associations de surveillance de la qualité de l’air. Objectif : mieux informer les personnes allergiques et les professionnels de santé, pour anticiper les pics allergiques et adapter les traitements.

Sous l’égide d’Atmo France, les Associations agréées pour la surveillance de la qualité de l’air (AASQA), dont Airparif fait partie, ont développé un nouvel outil de prévisions des risques d’allergie aux pollens à l’échelle nationale. Ce dispositif, désormais disponible en Île-de-France, intègre une prévision de l’évolution du risque aux pollens à l’échelle de la commune ou de l’arrondissement pour Paris.

 

Chaque jour, une prévision de la pollution aux pollens pour le jour même et les deux jours à venir

Des cartes de prévision de la pollution aux pollens sont désormais accessibles pour le jour même, le lendemain et le surlendemain. Elles permettent aux personnes allergiques ainsi qu’aux professionnels de santé d’être informés quotidiennement sur la présence de pollens dans l’air, afin de mieux anticiper les symptômes allergiques, d’adapter les traitements et d’ajuster les comportements.

L’indice pollen est actualisé chaque jour, à l’échelle communale, pour les trois jours à venir. Il est important de rappeler qu’un épisode allergique pris en charge précocement permet un traitement plus léger et plus efficace.

 

Un nouvel outil de prévision des pollens basé des outils d'IA

Les cartes de pollution aux pollens et l’indice associé ont été développés dans le cadre d’un travail collaboratif des AASQA, coordonné par Atmo France. Ce nouvel outil s’appuie sur l’expertise des associations en matière de surveillance et de prévision de la qualité de l’air. Il combine des algorithmes d’intelligence artificielle, des modèles statistiques, des mesures de pollens, des prévisions météorologiques et des données issues de la plateforme européenne Copernicus.

Actuellement, six espèces sont prises en compte dans cet indice : l’ambroisie, l’armoise, l’aulne, le bouleau, les graminées et l’olivier. À terme, l’objectif est d’élargir cet outil à d’autres pollens allergisants et d’y intégrer de nouvelles sources de données pour en renforcer la précision et la performance.

 

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Le « mauvais cocktail » PPR : pollens, polluants de l’air, réchauffement climatique

La pollution aux pollens peut provoquer des réactions allergiques (éternuements, irritations oculaires, crises d’asthme) et aggraver d’autres allergies. En France, plus de 25 % de la population y est actuellement sensible, une proportion qui pourrait atteindre 50 % d’ici 2050.

Par ailleurs, l’exposition aux polluants de l’air (gaz et particules) peut aggraver les effets des pollens, pour deux raisons principales : d’une part, certains polluants augmentent la libération de substances allergisantes par les pollens ; d’autre part, ils fragilisent les muqueuses respiratoires, les rendant plus vulnérables. Le changement climatique contribue également à l’allongement des saisons polliniques, ce qui pourrait accentuer encore le phénomène dans les années à venir.