La surveillance de la qualité de l'air mise en œuvre par Airparif s'effectue grâce à l'utilisation complémentaire de trois outils :

  • Des stations de mesure (plus d'une soixantaine dont une cinquantaine automatiques) qui analysent soit la pollution ambiante loin de la circulation soit la pollution le long des routes.
  • Des campagnes de mesures par laboratoires mobiles et capteurs chimiques pour évaluer l'impact d'une infrastructure, l'exposition individuelle des Franciliens à la pollution ou les concentrations de polluants qui ne sont pas encore réglementés dans l'air (dioxines, pesticides…).
  • Des outils de modélisation permettant de faire des cartes de pollution, de prévoir chaque jour la pollution du jour et du lendemain ainsi que son évolution heure par heure, de décrire les niveaux annuels de pollution le long des routes ou d'évaluer l'impact de mesures de réduction.

Pour en savoir plus sur nos méthodes, rendez-vous sur la page Moyens et Méthodes de notre site.

Afin de d’obtenir des éléments de réponse relatifs au port de masque dit "antipollution", nous vous invitons à consulter les publications récentes de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire alimentation, environnement, travail (ANSES) suivantes : 

- L’actualité « Masques dits "antipollution" : des données insuffisantes pour attester d’un bénéfice sanitaire et recommander leur utilisation"  

- L’avis et le rapport d’expertise collective intitulés "Évaluation du bénéfice sanitaire attendu de dispositifs respiratoires dit antipollution "

Vous pouvez également vous rapprocher des organismes compétents sur les effets sanitaires de la pollution, tels que l’Observatoire Régional de la Santé ou l’Agence Régionale de la Santé.

Notre atmosphère se compose à 78% d'azote, à 21% d'oxygène et à 1% de gaz dits rares (argon, néon et hélium, notamment). A ces gaz s'ajoutent d'autres composés (gaz et particules) considérés comme des polluants lorsqu'ils présentent une gêne ou un risque pour la santé et l'environnement.

Rendez-vous sur notre page Polluants de l'air pour savoir plus.

La mesure des émissions liées aux plateformes aéroportuaires prennent en compte les paramètres suivants :

  • Les émissions des avions et des activités au sol (hors trafic routier induit en zone publique des plates-formes).
  • Les émissions des avions (combustion des moteurs) calculées suivant le cycle LTO (Landing Take Off) défini par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) avec des durées adaptées aux plates-formes franciliennes. Ce cycle recouvre les phases d’approche, de roulage, de décollage et de montée, en-dessous des 1000 premiers mètres. Au-delà de 1000 mètres, les émissions des avions sont considérées comme négligeable pour la qualité de l’air respiré par les franciliens.
  • Les émissions de particules liées à l’abrasion des freins, des pneus et de la piste sont également intégrées.
  • Les activités au sol : les centrales thermiques des plateformes aéroportuaires, les APU (Auxilary Power Unit) servant à alimenter l’avion en électricité et pour la climatisation ainsi que les GPU (Ground Power Unit) qui sont des unités mobiles sur la plateforme qui peuvent alimenter les avions en électricité à la place des APU.

Pour de plus amples informations en lien avec la pollution aéroportuaire en Ile-de-France, vous pouvez consulter cette page.